Notre petit chou a été scolarisé de la PS (à sa demande) au milieu de MS.
Hormis 2 mois et demi où nous avons imposé un rituel sécurisant à notre fils en PS, il ne se passait pas un jour où il ne pleurait pas que ce soit le matin ou le soir. Je tiens à remercier la maitresse qui m’a permis de prendre tout le temps qu’il fallait pour qu’il se sente prêt (même en pleurs) à me laisser partir.
Nous nous sommes dit à l’approche de la rentrée de la MS qu’il aurait grandi et que ça se passerait bien. Nous y avons cru au début. Malheureusement ça a tenu une semaine…
On me disait : “il s’habituera”, “tu es trop fusionnelle avec lui”… Seulement j’avais fait le travail sur moi, sur mes anxiétés de maman. Ce n’était pas moi le souci.
En voyant une nouvelle fois voir notre fils pleurait le matin et le soir, et pendant les week-end, nous avons commencé à réfléchir à l’instruction en famille.
Découvrir pendant la réunion de rentrée qu’un système de bons points pour que “les enfants comprennent qu’ils doivent respecter l’adulte”(système interdit par une circulaire de 1991), et un retour du blocage pour colorier, dessiner (que je m’étais déjà employée à débloquer en PS) furent les gouttes de trop.
Nous avons fait le choix de passer en ief dès le milieu d’année. Comme toujours, nous avions demandé l’avis de notre fils.
Si vous saviez le doux câlin de soulagement qu’il m’a fait ! Plus d’hésitation, nous allions tenter l’aventure.
Notre petit chou a mis 2 mois avant de se “remettre” de l’école, de ne plus faire de terreurs nocturnes, de se décharger violemment du stress qu’avait provoquée au plus profond de lui l’institution. Nous avons petit à petit retrouvé notre joyeux et serein petit garçon.
Les points positifs :
Il passe plus de temps avec son papa (et avec moi aussi bien entendu).
Nous nous éclatons à travers les activités que je lui propose ou qu’il choisit.
Nous avons plus de temps pour faire des activités exterieures, des sorties culturelles, etc.
Nous apprécions tellement de participer à toutes les composantes de son éducation !
Points “négatifs” (parce qu’il y en a toujours, il ne faut pas se leurrer) :
Je travaille à temps partiel et chaque année je dois renégocier mon emploi du temps pour que ça colle avec l’instruction en famille.
Même si notre fils n’a aucun souci particulier pour apprendre, il y a tout de même la pression du contrôle de l’instruction par l’inspecteur ou l’inspectrice.
Ce qui ne nous fait absolument pas regretter ce choix, c’est que nous avons retrouvé notre rôle de parents, entier, que nous avions dès sa naissance et le bonheur de notre fils.