TEMOIGNAGES
INSTRUCTION
EN FAMILLE
PAROLES DE JEUNES
Le quotidien de Lili-Rose, 9 ans, passionnée
En phobie scolaire dès son entrée au CP, Lili-Rose est déscolarisée à l’âge de 5 ans. Depuis, elle s’épanouie en instruction en famille et a développé de nombreuses passions. Dans cette vidéo elle explique comment se déroule son quotidien.
Moi, en IEF
Moi, en IEF, j’ai fait du taekwondo
Moi, en IEF, j’ai été bénévole dans un restaurant solidaire
Moi, en IEF, j’ai fait du cirque
Moi, en IEF, j’ai fait du théâtre
Moi, en IEF, j’ai fait de l’art plastique
Moi, en IEF, j’ai fait de l’équitation et me suis plus occupée de chevaux et de poneys
Moi, en IEF, j’ai fait des cours d’échec
Moi, en IEF, je fais du bricolage
Moi, en IEF, je fais de la cuisine
Moi, en IEF, j’apprends ce que vous apprenez (mathématique, français, histoire, géographie…)
Moi, en IEF, j’ai deux contrôles, un de la mairie, l’autre pédagogique et ce tous les ans, comme tous les autres IEFeurs (je ne suis pas hors-radar)
Moi, en IEF, je fais un film avec une dizaine d’autres enfants (je ne suis pas désociabilisée)
Moi, en IEF, j’ai fait et fais des sites (pour mes projets)
Moi, en IEF, j’ai fait un stage chez le boucher
Moi, en IEF, j’ai fait un stage en magasin de jouets
Moi, en IEF, j’ai fait un stage d’audiovisuel de trois jours, par appel vidéo
Moi, en IEF, j’ai fait un stage chez l’opticien
Moi, en IEF, j’ai participé à la charte parisienne des droits de l’enfant et souhaite que ceux-ci soient respectés.
Reportage « Instruction en famille : paroles de jeunes »
Andu Hiriart présente un extrait du reportage « Instruction En Famille, paroles de jeunes » qu’il a réalisé. Il donne la parole à des IEFeurs afin qu’enfants et d’ados racontent leur vécu.
Le reportage complet sort dans les prochains mois.
LA PLACE AUX PARENTS
Mon bonheur c’est de prendre le temps
Prendre le temps de me réveiller, prendre le temps d’apprécier mon petit déjeuner, apprendre allongé ou en dansant si je le désire, aller au savoir à mon rythme, choisir mes contenus, aimer les réaliser, faire des pauses quand l’envie n’y est plus, avoir accès à un monde d’expériences car libre de mes mouvements, de mes sorties, de mes rencontres et du temps que ça va prendre, je suis disponible pour vivre et partager, j’ai encore une fois du temps et c’est précieux. Mes journées ne sont jamais les mêmes je les finis donc mes en dormant quand j’ai sommeil et pas avant. Et c’est ainsi que suis heureux d’être libre à mon âge.
💚💚💚💚💚💚💚💚💚💚💚💚
Notre quotidien en vidéo
Depuis nos débuts en IEF, nous avons décidé de partager une partie de notre quotidien entre les voyages, les sorties, et tout ce qui tourne autour des apprentissages.
Nous avons 3 enfants au profil atypique. Notre grande de 15 ans a toujours été scolarisée. Nos deux garçons de 11 et 9 ans sont descos depuis novembre 2019, suite à un burn out de notre moyen (TSA + dysgraphique) à son entrée en cm1.
L’IEF a d’abord été une issue de secours, pour devenir petit à petit un mode de vie. Notre famille a retrouvé son équilibre. Nous allons entamer notre 3eme année et il est pour le moment difficilement imaginable de repasser sur un mode d’instruction classique, même si nous le proposons régulièrement aux garçons.
À travers cette série de vidéos nous partageons avec nos proches des petits moments de notre vie hors du système scolaire, et nous voulons montrer à tout ceux qui les visionneront que cette solution existe.
Moi petit dernier d une famille ief
Je m appelle Titouan j ai 16 mois.
Ma soeur Ambre 9 ans et demi et mon frère Aymerick 6 ans presque et demi sont en ief depuis septembre 2020.
Maman a réussi a convaincre Papa vu les progrès qu’ ils ont réalisés durant le premier confinement.
Je bénéficie moi aussi du positif de l’ief:
Moi de stress pour se préparer pour l école et respecter les horaires
Mes aînés travaillent mieux et plus vite
On profite de beaucoup de temps ensemble et ils m ont vu grandir
On passe beaucoup de temps dehors et on profite des parcs quand il n y a pas trop de monde
On vit à notre rythme ( maman a souffert de devoir réveiller mon frère pour la logistique école de ma sœur)
On apprend même ensemble ( faire un gâteau, compter…)
Mon frère a pris confiance en lui et a hyper bien progressé en langage depuis qu’ il ne va plus a l école ( même son orthophoniste est bluffée et soutient que l ief est bénéfique pour lui)
Ils apprennent à leur rythme ( mon frère à son rythme a déjà un bien meilleur niveau que ses copains encore à l école)
L ief nous a permis à tous de pouvoir profiter en famille et de pouvoir être plus zen.
Titouan petit dernier d une fratrie ief qui aimerait lui aussi pouvoir profiter de cette chance de pouvoir être instruit à la maison à son rythme et dans son environnement familial par ses figures d attachement
L’école pour certains, l’ief pour d’autres, l’instruction pour tous
Bonjour à vous qui me lisez,
Pas aisée de témoigner pour un quelque chose qui vous tient à cœur.
Comment être suffisamment enthousiaste sans gommer les difficultés et créer une fausse image iddylique.
Et là.. je me rappelle de ma publication poisson d’avril « Ras le bol de l’ief »:
« Instruire mes enfants qui râlent, m’organiser pour être multi- tâches, ne pas arriver à prendre en compte les individualités de chacun, avoir à gérer mon insatiable envie d’instruire et de faire découvrir, se faire entendre du gouvernement depuis octobre..
Je les remets à l’école dès que possible. »
Eh bien voilà c’est ça notre ief!
Nous avons 3 enfants: 2 filles de 9 et 6 ans, un garçon de 2ans et demi. Papa fait essentiellement les mathématiques deux matinées par semaine.
Nous allons entamer notre troisième année. Et je l’aborde plus sereinement que la deuxième qui l’était plus que la première..
Oui, c’est parfois fatiguant l’ief, oui il faut savoir lâcher prise en tant que maman instructrice. C’est officiellement chez nous, les vacances pour un mois et 1semaine.. ca m’a fait bizarre quelques heures et ensuite oui! Moi aussi je suis en vacances!!!
Notre Ief, c’est la liberté de ne mettre l’accent sur l’expression écrite qu’après avoir abordé la structure d’un atome, exploré la vie de Napoléon et la classification des invertébrés.
C’est la possibilité pour les enfants de choisir les thèmes qui leur tient à coeur et de créer du sens à l’instruction.
Car le savoir, c’est comme les legos, c’est plus facile à porter quand tout se tient.
Travail sur les pandas? Alors cartographie de la Chine sur fond musical, narration d’un roman- écoute d’un conte-journaux en langue étrangère sur le thème.
L’ief c’est l’occasion de se rappeler que « la carte n’est pas le monde », qu’il existe la pédagogie Montessori mais aussi celle de Charlotte Mason; que les cartes mentales c’est top et que le sketchnoting aussi. Que les livings books, ce n’est pas un effet d’annonce marketing mais « juste » découvrir un pays, une époque, une culture à travers un livre sans leçon codifiée.
Que l’orthographe peut se pratiquer avec des anagrammes, des pendus et même dehors en écrivant ce qui nous entoure.
Qu’il existe moult disciplines et qu’elles sont toutes sources d’intérêt. Que les beaux livres se trouvent aussi en brocante et que le savoir pointe son nez partout pourvu qu’on veuille s’en saisir.
C’est la possibilité de faire aimer les beaux textes ou de les interroger avant d’être capables de pouvoir les lire soi-même. L’année écoulée: « La ferme des animaux » de George Orwell, « Les lettres de mon moulin » d’Alphonse Daudet, « l’île des esclaves » de Marivaux, des fables de la Fontaine (« le coq et la perle », « le chien et le loup »,…), le début des « Délices de Tokyo » de Durian Sukegawa.
L’ief nous permet d’apprendre sur les insectes, les arbres qui nous entourent.
L’ief nous permet de faire du solfège après chaque récré du matin.. et d’aimer ça. D’exiger un travail rigoureux de leurs instruments tout en laissant aussi du temps pour une quantité non négligeable de dessin animés.
L’ief nous permet l’apprentissage de deux langues étrangères: anglais et allemand.
L’ief nous permet de passer un week-end sans aucun devoir ou leçon à apprendre.
L’ief n’empêche pas nos enfants de pratiquer chacun leur sport.
L’ief nous a permis de créer du lien avec une personne âgée de notre commune, qui donne des cours de peinture aux deux grandes et discourt avec le plus petit.
Dans IEF, il y a Instruction et Famille. Ces deux mots sont beaux.
L’école pour certains, l’ief pour d’autres, l’instruction pour tous.
L’IEF est un droit qui sauve
Ma fille de 9 ans a développé une phobie scolaire en décembre 2020. Jusque là elle s était adaptée sans aucun soucis aux différentes écoles qu’elle a fréquentées car nous avons déménagé plusieurs fois, sans … Elle s ennuyait beaucoup et avait de plus en plus de mal à accepter les directives sans qu on lui donne de sens. La suite des fiches à remplir en français, maths… Sans pouvoir situer ses actions, la plongeait dans une grande détresse intellectuelle.
Mon conjoint et moi ne sommes pas diplômés de grandes écoles, mais nous avons tous les deux toujours excellés dans les différents métiers que nous avons exercés. Nous sommes curieux et complémentaires, je suis passionnée d’art, littérature, sciences, il est musicien, mais artisan dans l aéronautique et féru d astronomie, architecture navale, éthologie… Etc
L école n a pas trouvé de solution pour notre fille dans l urgence de la situation alors nous avons commencé l instruction en famille.
Elle bénéficiait déjà d un « labo » comme elle l appelle, nous avons pris quelques semaines pour savoir comment, quand, où… faire l’IEF, nous avons peaufiné notre collaboration et nous avons été contrôlés.
Le rapport du contrôle nous conseille de continuer exactement ce que nous faisons.
Ma fille ne voulait plus rien apprendre, tout était devenu laborieux et sa joie de vivre était en train de s estomper.
Nous sommes en IEF depuis maintenant 7 mois et très vite j ai retrouvé une enfant passionnée, engagée, curieuse, sociable, serviable, courageuse, pugnace.
Notre fille a un niveau de math de CM1 classe qu’elle n aurait dû intégrer qu’à la rentrée prochaine, elle n aime pas enchaîner les exercices de français mais lorsqu il s’agit de produire avec un but elle est incroyable.
Elle écrit et illustre un manga qui atteint à ce jour une quarantaine de page, elle réalise des courts et moyens métrages et fait des stages vidéos dès qu’elle le peut, elle a commencé un roman sur sa passion, le cheval, elle est d’ailleurs actuellement dans une randonnée équestre qu’elle a contribué à financer en vendant des confitures qu’elle a elle-même préparées et vendues sur un stand, à 300km de chez nous avec des jeunes filles toutes plus âgées, son autonomie et sa détermination surprennent tout le monde. Elle est aussi bénévole dans une association d aide aux animaux où elle travaille avec des adultes, elle a d’ailleurs récolté des fonds pour cette association en fabriquant des marques pages et en les vendant, de son unique initiative.
Elle désire approfondir sa passion pour les échecs et intégrera un club à la rentrée. Elle voudrait découvrir le théâtre d improvisation.
Elle s intéresse à la politique et la philosophie, la zoologie, l’ethnologie, l histoire et même à l art picturale, qui n était pas son domaine de prédilection.
Elle s est ouverte à tout et à tous, elle a une meilleure amie de 9 ans évidemment mais elle s est liée d amitié aussi avec une dame de 82 ans qu elle visite régulièrement, elle aime parler longuement avec sa tante de 50 ans, rire beaucoup avec un ami de la famille de 45 ans chanteur lyrique et circassien. Elle n hésite pas à interroger, le manœuvre dans la rue qui creuse un puit, le soigneur du parc animalier, le cameraman d un studio de production… Aujourd hui elle a soif d apprendre tout le temps et chaque occasion est bonne à prendre.
L instruction en famille a permis à mon enfant de devenir qui elle est. Entourée d amour, de bienveillance mais aussi d exigence et de devoir, elle assume son choix pleinement et lui rend honneur. Elle est une citoyenne consciente et impliquée car elle a le temps de faire et l opportunité d apprendre et de découvrir auprès de tous ceux qui veulent transmettre leur savoir. Le devise de la maison est » liberté et responsabilité sont les 2 facettes d une même médaille » et du haut de ses 9 ans elle est devenue maître de son éducation sous notre regard attentif.
Je découvre chaque jour une enfant nouvelle et avide de vivre et c est un émerveillement pour lequel nous avons aménagé notre vie personnelle et professionnelle.
Nous exécutons toutes les démarches demandées par l inspection académique, nous sommes fiers de notre choix de vie et du bonheur qu il apporte à notre enfant. Nous ne demandons aucunes aides financières, aucuns passe-droit, aucun aménagement, nous avons opté pour la liberté d instruction face à un système qui ne pouvait prendre en charge notre enfant et nous en assumons l entière responsabilité.
Nous ne voulons pas dépendre d autorisations qui pourrait mettre la stabilité psychologique de notre fille en danger car elle est ce que nous avons de plus précieux au monde, elle est l avenir et nous travaillons tous les jours à contribuer à ce qu il soit le meilleur possible pour tous. Si notre fille grandit sereine avec elle-même elle deviendra une force pour les autres, et aujourd hui elle a besoin d être en IEF, nous lui souhaitons de réintégrer le collège mais elle décidera de la suite. Nous respectons ses choix comme ceux de tous, nous souhaitons que nos libertés constitutionnelles soient respectées.
Famille parfaitement banale
On est une famille parfaitement banale, mes 4 enfants sont en bonne santé, sans la moindre particularité de haut potentiel ou difficultés autres.. Si on devait avoir une particularité c est peut être celle d être sociable, on fréquente des familles avec des enfants scolarisés et non, en plus de notre cercle familial qui comprend les grands parents, les tantes, les oncles , les cousins de partout en France, voir sur le globe… Voilà, on pratique l ief car c est notre souhait de parents de prendre notre temps pour nos enfants. Et remarque lorsque ma fille de 4 ans ( l unique qui est concernée par l ief en ce moment) débute une activité où un atelier, elle s intègre tout de suite, j ai pas besoin de rester juste à côté pour la rassurer… Elle rentre en relation avec les adultes, les enfants très aisément, donc quand on le demande mais qu en est-t-il de la sociabilisation, je ne réponds pas… je laisse constater.
PRODIGE DE LA REPUBLIQUE EN IEF
Maman de 2 enfants de 10 et 9 ans, en IEF depuis un peu plus de 3 ans.
Mon aîné, scolarisé en établissement privé, a été poussé vers la sortie après harcèlement scolaire qui lui a déclenché une maladie latente : l’hypersomnie et la narcolepsie. Très haut potentiel, très poli mais étant incapable de ne pas poser de questions en classe et de tenir en place, il était souvent rejeté par les autres. La Directrice a pris peur quand il a commencé à faire des malaises par rapport à sa maladie et cela a été le moment propice pour le sortir du système scolaire. Suivant des cours par correspondance, il va désormais à son rythme, selon son état de fatigue et son état de santé s’est fortement amélioré.
Sa petite soeur était en phobie scolaire depuis le début de l’année du CP, haut potentiel également, mais très renfermée sur elle-même, paniquée à l’idée d’aller à l’école. Nous avons donc décidé de la sortir du système scolaire pour un temps incertain. Ayant remarqué qu’il y avait un blocage chez elle concernant l’apprentissage, l’écriture et la géométrie, ce n’était pas facile au début. Ses trous de mémoire me déroutaient. Elle arrivait à comprendre une leçon un jour et le lendemain, tout était à recommencer. Sans parler des exercices qu’elle n’arrivait pas à comprendre, alors que d’autres lui paraissaient trop faciles ! Après des mois de galère, nous avons réussi à lui faire passer des bilans et le diagnostic a été posé : dyspraxie visuo-spatiale, avec dysgraphie sévère, dyscalculie, dyslexie secondaire, TDAH et d’une grande fatigabilité. Cela m’a permis de comprendre son fonctionnement et de tout adapter. Désormais, elle reprend confiance en elle, est beaucoup plus ouverte et s’ouvre au monde !
Durant le 1er confinement, elle a désiré confectionner des masques lavables pour les commerçants de notre petite ville, des personnes âgées, du personnel soignant du CHU de Toulouse. En mai 2021, nous avons eu l’honneur d’apprendre sa nomination en tant que Prodige de la République !
Non seulement, elle a acquis ce titre, mais elle qui était si timide, si renfermée à l’école, a totalement changé, l’instruction en famille lui a permis de s’épanouir totalement, tout en étant citoyenne, plus proche des autres même si elle n’est pas scolarisée.
Nous souhaitons poursuivre cette aventure tant que les enfants le demanderont. Quand je vois les progrès des enfants en quelques années, dans tous les domaines (pas seulement au niveau de l’instruction), je me dis que nous avons fait le bon choix.
Ôde au désespoir
Bonjour,
Je suis maman de 3 enfants en IEF depuis Novembre 2020. Lucas (2013), Loïc (2016) et Fanny (2020).
Je réalise VRAIMENT aujourd’hui à quel point il est interdit d’être heureux, de vivre sa vie comme bon nous semble, de ressentir de la joie, de faire ce que l’on veut.
Seuls la souffrance, le désespoir, la frustration, la peur, la maladie (et j’en passe) sont considérés.
Exemple de phrases les plus communes:
– Dans la vie on ne fait pas ce qu’on veut.
– Ah oui mais le pauvre, il a été hospitalisé!
– Ils travaillent, comme tout le monde. Faut bien travailler de toute façon!
– C’est vrai que les enfants ont de grosses journées à l’école mais bon, faut bien qu’ils s’habituent. C’est la vie.
Moi quand je dis que je ne travaille pas et que je consacre mes journées à mes enfants, quand je dis que sur un coup de tête je les ai emmené à la plage pour étudier la faune et la flore du littoral (et aussi pour profiter), que je ne les presse pas le matin pour se lever, qu’en pleine semaine ils se sont couchés à 23h car on a fait de l’observation de chauve-souris, que parfois ils ne font rien d’autres que jouer, et bien LÀ je choque. Il faut dire que tant de liberté, tant de bonheur, ça dérange!
Cherchez l’erreur.
Mélissa
Blog d’une famille en IEF
Dans ce blog, une famille dévoile son quotidien en ief avec Lili-Rose, 10 ans. Une vie d’apprentissages permanents: en forêt, en sorties, via diverses pédagogies, activités manuelles, créatives et remplie de passions. Pour un apprentissage actif, vivant et respectueux de l’enfant.
5 enfants en IEF
J’ai 5 enfants, qui ont actuellement 16 ans, 14 ans, 12 ans, 8 ans et 3 ans. Ma fille aînée a fait un an de petite section le matin, puis a commencé une moyenne section avant que nous commencions l’IEF en février 2009. Je suis moi-même professeur des écoles, en congé parental ou en disponibilité depuis 2007. J’ai d’ailleurs connu l’IEF par une collègue avec qui je discutais allaitement, portage et couches lavables en salle des profs ! Mon mari tenait au départ à ce que nos enfants aillent à l’école publique pour la socialisation. Il a changé d’avis après avoir accompagné des sorties scolaires. Nous avons vécu la déscolarisation avec un grand soulagement, ayant à l’époque 2 autres enfants plus jeunes dont un bébé. Fini la course pour être à l’heure ! A nous la liberté !
Nous avons pu accompagner mon mari en déplacement professionnel, faire plein de sorties, rencontrer plein de gens passionnants, jouer, lire, cuisiner, jardiner, se promener, vivre ensemble. Les premières années, nous faisions beaucoup de route pour rencontrer les familles parisiennes et faire des activités sportives ou culturelles avec elles. Puis, nous avons pu développer des choses plus près de chez nous, selon les envies de chacun chaque année. Les enfants ont développé leurs propres passions. Je prendrai un jour le temps de parler de certaines et de tous les apprentissages qu’elles ont suscité.
Nous avons toujours eu des rapports d’inspection conformes (du moins pour les rapports que nous avons reçus ; il en manque pas mal pour le niveau primaire). Au niveau primaire, les 2 premiers inspecteurs étaient vraiment ouverts d’esprit. La première venait seule, le second venait accompagné d’une conseillère pédagogique. Le dernier en poste est un peu plus pénible, dans le sens où il veut formaliser davantage le contrôle, avec l’enfant avec une conseillère pédago et nous avec lui. C’est plus musclé d’imposer le contraire, mais on y arrive. C’est difficile également avec lui d’obtenir que les inspections se fassent à notre domicile. Il est très à cheval enfin sur la progression « progressive et continue » dans chacun des domaines du socle, alors que nos enfants fonctionnent plutôt par bonds, avec parfois des pauses voire des retours en arrière. Mais on arrive à s’expliquer. En secondaire, c’est beaucoup moins sympa car les interlocuteurs changent chaque année, on ne sait pas à l’avance qui on va rencontrer. C’est un peu la loterie. On défend encore une grande part des apprentissages en informel, mais le formel les intéresse généralement davantage. Ils découvrent les rapports qu’on envoie juste avant de nous recevoir (c’est à nous de nous déplacer), n’ont pas le temps de les lire, et sont souvent très défiants de ce qu’on écrit. Ils cherchent à vérifier en posant des questions aux enfants.
Mon 3e fils a voulu plusieurs fois tester l’école. La 1e fois, il avait 4 ou 5 ans. Comme il insistait, j’avais fini par l’inscrire à l’école près de chez nous. Il y avait une sortie piscine la 1e journée et il adore la piscine. Sauf qu’il est revenu furieux car une grande partie de la séance se passe à grelotter sur le bord du bassin pour attendre son tour. Donc il n’a pas voulu y retourner, ce qui à l’époque m’arrangeait car nous étions souvent sur Paris et c’était compliqué de combiner avec des horaires d’école. Il a refait la demande à 10 ans. Nous l’avons inscrit pour un mois d’essai dans un collège Montessori. L’expérience lui a plu, mais il a trouvé cela beaucoup trop chronophage, donc n’a pas prolongé. Là, il a 12 ans et s’embête à cause des confinements successifs et de l’interruption des activités sportives, donc il en reparle, mais avec pas mal d’hésitations.
Ma fille aînée se prépare cette année pour les épreuves anticipées du bac en candidat libre. Comme nous n’avions pas fait beaucoup de travail formel, c’est quand même un gros morceau de se mettre à niveau. Elle travaille environ 2h par jour, sauf le WE. Ça peut paraître peu quand on pense au temps que représente la scolarité classique, mais c’est quand même pas évident à tenir. Alors que jusqu’à l’année dernière, nos temps de travail étaient assez décousus, nous avons mis en place depuis septembre des plans de travail hebdomadaires pour chacun des 4 aînés et nous faisons garder la plus jeune 4 matinées par semaine par une baby-sitter avec 2 autres petits d’une famille non sco voisine, car je souhaitais être disponible pour aider ma fille pour le bac. Du coup, les autres ont aussi 1h à 1h30 de travail régulier maintenant. Mon fils de 8 ans est assez autonome et ce système lui convient bien. Mes ados de 14 et 12 ans sont plus durs à mettre au travail. Et quand les enfants ne sont pas motivés, ils ne retiennent pas ce qu’ils font. Ça donne l’impression de gaspiller pas mal d’énergie pour rien. On maintient néanmoins ce système pour l’instant, sur les matinées.
A cause des couvre-feux, confinements, interruptions d’activités sportives, la vie sociale est plus réduite. Néanmoins, les enfants arrivent à voir certains de leurs copains, vont au skateparc, vont pêcher, bricolent, cuisinent, font du vélo, du trampo, s’occupent des abeilles et des animaux, jouent aux jeux vidéo, lisent, voient les grands-parents et l’arrière-grand-mère…
Sophie
RESPONSABILITE
Nos deux enfants de 13 et 15 ans ont été deux ans instruits en « IEF » entre une fin de primaire où ils s’ennuyaient et le collège où ils sont désormais. En avance sur le programme, les deux passent le brevet cette année. Ces deux années ont été des années d’une grande richesse éducative pour nos enfants pendant lesquelles ils ont été plus que jamais au contact de la vie, la « vraie vie ». Du temps passé chez l’ébéniste de la rue pour voir, comprendre, récupérer du bois, faire valider leur projet avec l’équipe, préparer des repas pour les sans abris du quartier, et puis avec les autres enfants IEF : au Louvre, au Palais de la Découverte, au parc floral. C’est aussi le moment où ils ont intensifié leur pratique sportive : 3 entraînements par semaine avec des camarades qui eux allaient à l’école et donc un groupe d’amis avec qui ils partagent les entraînements, les compétitions, les stages en intensif de vacances. Ils ont fait en quelques heures le matin le programme d’une année qui leur a laissé tous les après-midi pour rencontrer les autres, enfants, adultes, métiers, suivre leurs parents sur leur projet. Si c’est une période exigeante pour nous les parents qui avons dû être tellement disponibles et faire des choix notamment financiers drastiques (moins de salaire, mais moins de besoins aussi parce que l’on cuisine plus au lieu d’acheter tout fait, parce que l’on se prête des affaires avec les camarades, on a le temps de se voir, parce que l’on fait beaucoup de sport aussi : vélo, marche, parcours santé à Vincennes, les parents qui ont des talents les partagent avec les autres : groupe dans les parc de Paris pour faire de la botanique, repérer les espèces végétales, comprendre les éco-systèmes (non pas dans une salle de classe, et avec d’autres enfants qui sont là parce que ça les intéresse vraiment).
La vie à l’école nous paraît beaucoup plus une « sortie de la vraie vie », ils sont toute la journée dans une salle de cours, avec les mêmes personnes, du même âge, ils ont moins de copains, et puis il y a ce bruit permanent, les professeurs qui passent leur temps à faire de la discipline, les violences dans les mots et parfois dans les gestes dans la cour, un peu livrés à eux même pendant les inter-cours. Aucun apprentissage à l’autre, au dialogue, au respect si ce n’est un cours théorique d’EMC mais aucun adulte pour le faire vivre au cours du jour. D’autres enfants blasés que cela n’intéresse pas, ou alors dans une compétition qui les laisse isoler les uns des autres. La plupart voit l’école comme une obligation, ils attendent que cela se passe, et ce manque d’enthousiasme général nuit aux apprentissages de tous.
L’IEF ce sont justement des enfants curieux, tout le temps dans le monde, la réalité, qui rencontrent quantité de gens, qui s’intéressent, qui questionnent, qui prennent des initiatives.
L’IEF ce sont des parents tous investis énormément pour leurs enfants, soucieux de les faire grandir de la meilleure manière possible. Une maman IEF me disait lors d’une sortie tous ensemble : « je veux que mes enfants se tiennent bien, soient polis, ne disent pas de gros mots, mais dans l’école du quartier – dans le 19eme à Paris- c’est terrible ce qui se passe dans la cour. Les mots, les gestes, les images qui circulent, le non respect des professeurs et la drogue à la sortie ». Ne parlons pas de l’école publique comme de l’école de l’égalité parce que ces familles là n’ont pas le choix de la carte scolaire et leurs enfants ne peuvent pas bénéficier de l’école des « bons quartiers ».
Imaginer les enfants enfermés chez eux avec leurs parents ne voyant que leur fratrie est risible parce que tellement à l’opposé de la réalité de tant de familles qui s’occupent de l’instruction de leurs enfants.
Ce que l’instruction en famille a apporté à mes enfants
Maman d’une famille XXL en instruction en famille depuis une décennie, avec TOUJOURS un rapport de contrôle favorable à la poursuite de l’IEF pour chacun des enfants, voici mon témoignage.
En IEF mon enfant va bien
En IEF je me sens mieux.
Chacun son rythme, sa méthode, sa pédagogie.
La manipulation c’est du concret, ça aide à mieux comprendre.
J’utilise tous les objets qui sont utiles pour comprendre, je me sers d’internet.
Au quotidien l’instruction en famille permet à l’enfant de découvrir, apprendre, vivre des relations sociales diverses, intergenerationnelles, des nouveaux copains. J’apprends la vie en société à travers plein de lieux divers, le skate parc, la bibliothèque, les aires de jeux, les balades, les magasins…
Nous sommes toujours au contact du monde qui nous entoure.
On laisse place à l’imagination et la créativité.
On découvre à tout instant dans la journée et chaque jour qui passe est différent, on ne s’ennuie jamais en IEF.
On fait des sorties pédagogiques, on participe à l’environnement, on va à la rencontre des autres, on découvre, on apprend.
On peut pratiquer plusieurs sports différents chaque semaine, on apprend par les jeux de société, c’est selon son envie.
L’instruction en famille c’est mon droit 💝
(Re) Découverte du bonheur
Notre petit chou a été scolarisé de la PS (à sa demande) au milieu de MS.
Hormis 2 mois et demi où nous avons imposé un rituel sécurisant à notre fils en PS, il ne se passait pas un jour où il ne pleurait pas que ce soit le matin ou le soir. Je tiens à remercier la maitresse qui m’a permis de prendre tout le temps qu’il fallait pour qu’il se sente prêt (même en pleurs) à me laisser partir.
Nous nous sommes dit à l’approche de la rentrée de la MS qu’il aurait grandi et que ça se passerait bien. Nous y avons cru au début. Malheureusement ça a tenu une semaine…
On me disait : « il s’habituera », « tu es trop fusionnelle avec lui »… Seulement j’avais fait le travail sur moi, sur mes anxiétés de maman. Ce n’était pas moi le souci.
En voyant une nouvelle fois voir notre fils pleurait le matin et le soir, et pendant les week-end, nous avons commencé à réfléchir à l’instruction en famille.
Découvrir pendant la réunion de rentrée qu’un système de bons points pour que « les enfants comprennent qu’ils doivent respecter l’adulte »(système interdit par une circulaire de 1991), et un retour du blocage pour colorier, dessiner (que je m’étais déjà employée à débloquer en PS) furent les gouttes de trop.
Nous avons fait le choix de passer en ief dès le milieu d’année. Comme toujours, nous avions demandé l’avis de notre fils.
Si vous saviez le doux câlin de soulagement qu’il m’a fait ! Plus d’hésitation, nous allions tenter l’aventure.
Notre petit chou a mis 2 mois avant de se « remettre » de l’école, de ne plus faire de terreurs nocturnes, de se décharger violemment du stress qu’avait provoquée au plus profond de lui l’institution. Nous avons petit à petit retrouvé notre joyeux et serein petit garçon.
Les points positifs :
Il passe plus de temps avec son papa (et avec moi aussi bien entendu).
Nous nous éclatons à travers les activités que je lui propose ou qu’il choisit.
Nous avons plus de temps pour faire des activités exterieures, des sorties culturelles, etc.
Nous apprécions tellement de participer à toutes les composantes de son éducation !
Points « négatifs » (parce qu’il y en a toujours, il ne faut pas se leurrer) :
Je travaille à temps partiel et chaque année je dois renégocier mon emploi du temps pour que ça colle avec l’instruction en famille.
Même si notre fils n’a aucun souci particulier pour apprendre, il y a tout de même la pression du contrôle de l’instruction par l’inspecteur ou l’inspectrice.
Ce qui ne nous fait absolument pas regretter ce choix, c’est que nous avons retrouvé notre rôle de parents, entier, que nous avions dès sa naissance et le bonheur de notre fils.
L’IEF a transformé notre vie
Mon fils voulait lire. À 4 ans il avait décidé. Son maître de l’époque lui disait que c’était impossible, car il fallait qu’il attende d’être plus grand. J’ai donc pris l’initiative devant son enthousiasme et son insistance de l’aider mais très vite l’instituteur s’y est opposé vivement, insistant sur son professionnalisme et ma place de parent à tenir. Très vite l’IEF est apparu comme une évidence surtout que ma fille revenait trempée car elle n’avait pas le droit d’aller aux toilettes puis a révélée qu’elle se faisait taper dans la cour de récréation.
Aujourd’hui ce sont des ados, et avec leur petit frère, pour rien au monde ils ne voudraient retourner dans l’enceinte d’un établissement français. Pour l’apprentissage des langues étrangères nous avons décidé de voyager. Les enfants sont à chaque fois scolarisés, nous sommes allés en Angleterre, en Espagne et à Malte. Nous avons organisé notre vie pour cela, fait des choix professionnels et financiers surtout. Des sacrifices disent certains. Le wwoofing nous permet de partir dans des familles, à la rencontre de l’Autre, dans sa culture et son quotidien. Et face à des journées qui finissent à 14h, avec très peu de devoirs, des matières différentes (travail du bois, couture, cuisine), et une belle valorisation de toutes les connaissances et compétences (sportives, musicales comme scientifiques, littéraires ou manuelles), leur choix est vite fait.
La rentrée prochaine, mon aîné rentrerait au lycée. À la campagne le lycée est loin. Il faudrait choisir entre prendre le bus à 6h45 et rentrer à 18h45 ou l’internat (s’il y a des places) avec des repas bien différents de nos choix de vie (biologique et végan). Ce qui est dommage c’est que tous leurs amis du handball et du foot, du club de musique et du théâtre arrêtent les uns après les autres pour cause de travail personnel à la maison, croulant sous les DM et les révisions des interros. Vivre cela ne leur donne pas beaucoup envie de rentrer dans cette ronde.
Mais ce qui est sûr c’est que la découverte des autres modes d’instructions du peu que nous ayons vécu autour de la France nous a permis de savoir que d’autres chemins étaient possibles, et que peut-être un jour l’Éducation nationale les emprunteront : respect des cycles biologiques, respects de valeurs individuelles, respects des enthousiasmes, respects des différences.
Témoignages
Oui, Monsieur Blanquer, disons les choses comme elles sont : mes enfants instruits en famille sont sauvages!
Pour preuve : ils ont des amis de tous âges et de tous horizons, ils ont de la bienveillance les uns pour les autres, ils s'entraident et s'accompagnent dans leurs apprentissages, ils savent respecter leur rythme, ils font les activités qui leur plaisent, ils étudient les matières qui les passionnent sans se soucier que ce soit ou non de leur âge, ils observent le monde qui les entoure avec un esprit critique et analytique.
Mes enfants sont des sauvages. Ils sont libres de choisir leurs relations, de mettre un terme à une situation qu'ils jugent aller à l'encontre de leur bien-être, ou de faire leurs propres choix.
Nous avons un riche et chaleureux réseau autour de nous, que ce soient les amis "ief", les amis "scos", les amis des activités, les voisins, la famille élargie, les commerçants de la ville, les associations... Tous les deux souhaitent garder le choix du type d'instruction qu'ils veulent vivre et n'excluent pas un retour dans le système quand celui-ci rejoindra leurs besoins et attentes. Pour le moment, ils sont heureux et épanouis ainsi.
Nous pratiquons l'IEF depuis 2014, avec une bonne intégration dans le réseau non-sco IDF et de nombreuses sorties en semaine et une bonne intégration dans notre ville et dans les associations sportives du coin. Nous partons régulièrement en vacances en dehors des vacances scolaires et mes enfants pratiquent de nombreuses activités (sports, arts, salle des jeunes, sorties natures, stage, colonies). Les rapports de l'IEN sont toujours très élogieux.
Engagements citoyens
Maman de 2 enfants de 10 et 9 ans, en IEF depuis un peu plus de 3 ans.
Mon aîné, scolarisé en établissement privé, a été poussé vers la sortie après harcèlement scolaire qui lui a déclenché une maladie latente : l'hypersomnie et la narcolepsie. Très haut potentiel, très poli mais étant incapable de ne pas poser de questions en classe et de tenir en place, il était souvent rejeté par les autres. La Directrice a pris peur quand il a commencé à faire des malaises par rapport à sa maladie et cela a été le moment propice pour le sortir du système scolaire. Suivant des cours par correspondance, il va désormais à son rythme, selon son état de fatigue et son état de santé s'est fortement amélioré.
Sa petite soeur était en phobie scolaire depuis le début de l'année du CP, haut potentiel également, mais très renfermée sur elle-même, paniquée à l'idée d'aller à l'école. Nous avons donc décidé de la sortir du système scolaire pour un temps incertain. Ayant remarqué qu'il y avait un blocage chez elle concernant l'apprentissage, l'écriture et la géométrie, ce n'était pas facile au début. Ses trous de mémoire me déroutaient. Elle arrivait à comprendre une leçon un jour et le lendemain, tout était à recommencer. Sans parler des exercices qu'elle n'arrivait pas à comprendre, alors que d'autres lui paraissaient trop faciles ! Après des mois de galère, nous avons réussi à lui faire passer des bilans et le diagnostic a été posé : dyspraxie visuo-spatiale, avec dysgraphie sévère, dyscalculie, dyslexie secondaire, TDAH et d'une grande fatigabilité. Cela m'a permis de comprendre son fonctionnement et de tout adapter. Désormais, elle reprend confiance en elle, est beaucoup plus ouverte et s'ouvre au monde !
Durant le 1er confinement, elle a désiré confectionner des masques lavables pour les commerçants de notre petite ville, des personnes âgées, du personnel soignant du CHU de Toulouse. En mai 2021, nous avons eu l'honneur d'apprendre sa nomination en tant que Prodige de la République !
Non seulement, elle a acquis ce titre, mais elle qui était si timide, si renfermée à l'école, a totalement changé, l'instruction en famille lui a permis de s'épanouir totalement, tout en étant citoyenne, plus proche des autres même si elle n'est pas scolarisée.
Nous souhaitons poursuivre cette aventure tant que les enfants le demanderont. Quand je vois les progrès des enfants en quelques années, dans tous les domaines (pas seulement au niveau de l'instruction), je me dis que nous avons fait le bon choix.
Opérations dessins pour soldats et personnes âgées, visites aux personnes âgées du village, devoir de mémoire
Bénévolat pour aider lors de manifestations au village, ou aider les grands-parents qui font partie d'associations
Je souhaite partager mon expérience
SOCIALISATION : L’ENFANT EN IEF, PAS SI SAUVAGE !