Ôde au désespoir

Bonjour,

Je suis maman de 3 enfants en IEF depuis Novembre 2020. Lucas (2013), Loïc (2016) et Fanny (2020).

Je réalise VRAIMENT aujourd’hui à quel point il est interdit d’être heureux, de vivre sa vie comme bon nous semble, de ressentir de la joie, de faire ce que l’on veut.

Seuls la souffrance, le désespoir, la frustration, la peur, la maladie (et j’en passe) sont considérés.

Exemple de phrases les plus communes:

– Dans la vie on ne fait pas ce qu’on veut.

– Ah oui mais le pauvre, il a été hospitalisé!

– Ils travaillent, comme tout le monde. Faut bien travailler de toute façon!

– C’est vrai que les enfants ont de grosses journées à l’école mais bon, faut bien qu’ils s’habituent. C’est la vie.

Moi quand je dis que je ne travaille pas et que je consacre mes journées à mes enfants, quand je dis que sur un coup de tête je les ai emmené à la plage pour étudier la faune et la flore du littoral (et aussi pour profiter), que je ne les presse pas le matin pour se lever, qu’en pleine semaine ils se sont couchés à 23h car on a fait de l’observation de chauve-souris, que parfois ils ne font rien d’autres que jouer, et bien LÀ je choque. Il faut dire que tant de liberté, tant de bonheur, ça dérange!

Cherchez l’erreur.

Mélissa

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